Crédit Photo : France Bleu

Mis à jour le 02/05/2023 à 11h30

Ce Lundi 1er Mai avait lieu la traditionnel fête du travail. L’occasion pour l’intersyndicale de mobiliser le pays. 2,3 millions de personnes ont défilés dans les rues du pays, 782 000 personnes selon le ministère de l’intérieur. Durant cette mobilisation de violent affrontement se sont déroulés. Quel bilan en tirer ?

D’après un décompte du ministère de l’intérieur, 540 personnes ont été interpellées en France. 305 rien qu’à Paris indiquait toujours dans son communiquer le ministère ajoutant que sur les 12 000 policiers et gendarmes mobilisés lundi, 405 aurait été blessé dont 269 dans la capitale. Interroger par nos confrères de BFMTV, le ministre à affirmer : « Il faut avoir les sanctions pénales les plus fermes contre ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre », a-t-il ajouté, appelant à une « loi anti-casseurs ».

« 61 manifestants ont été blessés, dont 32 à Paris »

Gérald Darmanin sur BFMTV.

Toujours selon le ministre, parmi les blessés cotés forces de l’ordre, «  »trois sont dans une situation extrêmement difficile, même si leur pronostic vital n’est pas engagé » Un policier a reçu un coktail molotov en plein visage à été brulé malgré son casque et son tenue ignifugé. Il serait encore hospitalisé.

Parmi les policiers blessés à Paris, 31 ont été transportés à l’hôpital, a déclaré Laurent Nuñez à France Info. « Avant la marche, il y avait un niveau de violence parmi les émeutiers et les extrémistes dépassant de loin ce que nous avons vu lors de la dernière dizaine de manifestations », a estimé le préfet de police de Paris. Laurent Nuñez s’est également félicité de l’utilisation de drones lors de la présentation, qui a permis de constater la présence de « quatre blocs noirs dans ce prétraitement de quatre + nébuleuse + violence ». L’utilisation de drones par les forces de l’ordre lors des marches parisiennes du 1er mai fait suite à un récent arrêté, décidé par la préfecture de police, autorisé par le tribunal administratif de Paris après avoir rejeté un recours du collectif de défense des libertés.

« Où est la condamnation de M. (Jean-Luc) Mélenchon contre l’attaque de ce policier ? »

Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur

Gérald Darmanin, en s’en est pris à plusieurs reprises au leader de la France Insoumise, l’accusant de ne pas assez condamner les violences. « Son silence le rend complice », a encore affirmé le ministre.

Source : AFP

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